Ce titre m’avait inspirée, à l’époque. L’article parlait des minorités style LGBT qui, sous couvert d’égalité de droits, en venait à exiger presque la notion de norme, reléguant les « autres » à des individus mauvais, inversant donc les inégalités au lieu de réveiller la tolérance.

Mais aujourd’hui, en suite de « pandémie », avec tous les événements qui se passent et ceux qui se profilent, ce titre me parle d’autre chose. Enfin… pas si éloigné que ça, en fait…

Je ne suis plus du tout d’accord avec ce qui se passe à présent. Quand la « pandémie » a commencé, on était tous dans le brouillard. Beaucoup d’infos, anxiogènes, donc déjà néfastes, mais beaucoup d’infos contraires surtout. Quand la population  s’est mise à paniquer, craindre en masse, les gouvernements ont dû réagir, et même si j’ai pensé dès le début que la réaction n’était la bonne, je ne peux leur en vouloir : dans l’urgence on fait parfois des choses qui ne sont pas les plus adaptées. En revanche, à présent que l’on connaît mieux ce qui se passe, continuer à s’enfoncer en courant dans un couloir sombre ne me semble plus acceptable, plus digne de nos élus, de nos dirigeants.

Je me suis informée, j’ai visionné, comme tant d’autres, des vidéos de lanceurs d’alerte… et ils sont nombreux. Certains me parlent, dans leur discours, leurs idées, l’énergie de sérieux qu’ils dégagent et d’autres pas. Ceux-là, je les laisse aller, je coupe le flux. Au-delà de leur discours, en fait.

Je dis tout de suite que je ne suis pas adepte de la théorie du complot mondial, même si je ressens une vérité derrière tout ça, surtout à présent : je trouve que cela devient presque tangible, tellement il y a d’incohérences dans les décisions prises. Néanmoins, étant impuissante à ce niveau-là, il m’a toujours été évident que cela ne valait pas la peine de mettre mon énergie à m’occuper de cela, que la meilleure chose que j’avais à faire était d’évoluer moi-même, de faire changer mon monde intérieur pour que celui-ci, meilleur chaque jour, puisse se refléter dans mon monde extérieur. Je suis adepte, en effet, de la théorie du miroir, essentielle, majeure et qui a été et reste le socle sur lequel je m’appuie pour avancer, pour agir. Jamais encore, elle n’a été prise en défaut… Sans compter, à propos de la théorie du complot (comme de tout, d’ailleurs) que « lutter contre » offre à « l’adversaire » toute notre force, il peut s’en nourrir.

Ceci dit, il faut quand même se rendre compte que ces temps, une minorité de personnes prend des décisions pour les autres…. mais pas selon un mouvement démocratique, non, selon leurs bon vouloir, peur et /ou intérêt. Certains très sournoisement, pour d’autres en toute bonne foi. Pour ces derniers, manque le regard du cœur, de la lumière.

Nous sommes par exemple, une majorité à estimer que le port du masque n’est pas une bonne chose. Pourtant, alors qu’il est prouvé que la protection du masque est ridicule au regard d’un virus (comme grillager une fenêtre pour éviter l’entrée des moustiques), on nous oblige, sous peine bien entendu d’amende salée, à le porter de plus en plus : dans les restaurants, même sur les terrasses, dans les magasins et  les enseignants et enfants vont recommencer l’école affublés du « masque des bienpensants »…
Bientôt dans la rue dès qu’on sort de chez soi ???? Ou même chez soi lorsqu’on ne se trouve pas seul ???

Je crois qu’il est vraiment temps que nos dirigeants prennent le temps de se recentrer dans leur cœur.
Ne riez pas : c’est la meilleure et la seule vraie solution…
Il est temps qu’ils se mettent en retrait intérieurement de leurs peurs, individuelles ou/et collectives, de leurs soucis (que dois-je faire pour être réélu ? pour ne pas être moqué ? critiqué ? – de toutes façons, des critiques il y en aura…), de la « raison » (puisqu’en fait les théories plus « sérieuses » les unes que les autres se contredisent…), etc. Qu’ils écoutent librement ce que leur voix intérieure leur souffle… et agissent courageusement en suivant ses conseils, quels qu’ils soient, aussi saugrenus qu’ils peuvent leur paraître sur l’instant.

Lors des dernières élections nous avons visiblement voté « pour le changement ». J’ai espoir que l’on ne s’arrête pas à la surface des choses, un changement de personnes, mais au mouvement de fond que l’on peut percevoir, c.-à-d. un désir de changement profond de notre façon de voir les choses, de notre façon de cohabiter ensemble sur cette Terre, dans ce pays, dans cette ville, dans nos immeubles, avec les gens, les animaux, la nature, de notre façon de nous respecter nous-même.
J’ai espoir que nos élus actuels jouent le jeu en manifestant le fond de cet élan, en étant plus qu’une minorité de personnes qui décident.

Et, miroir oblige, à nous, à moi, de me mettre en retrait de même façon pour tous les actes de mon quotidien… Ainsi le monde pourra évoluer.

« Soit le changement que tu veux voir dans le monde. » Gandhi

(image par AllgyerDaniel de Pixabay)

 

(image par AllgyerDaniel de Pixabay)

 

 

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