Pouvez-vous imaginer que ce qui se passe au niveau mondial puisse être source de lumière ?

On entend beaucoup parler « des forces de l’ombre », ces temps. Mais qu’est-ce que l’ombre, si ce n’est l’endroit où la lumière n’a pas encore pu passer ? Postulant que notre monde extérieur est le reflet de notre monde intérieur, cette part sombre est donc nôtre. Il ne tient plus qu’à nous de l’éclairer, cette ombre. Elle ne peut nous atteindre que si nous lui laissons prendre le contrôle de notre existence. Le monstre caché sous le lit ne nous gâche la nuit que si nous pensons à lui, le craignons et attendons, n’osons pas ou refusons d’allumer la lumière…

L’épisode covid a fait ressortir pour chacun ce qu’il avait précisément à « travailler », il a fait briller plus clairement les facettes du miroir, il a fait sortir le monstre caché sous le lit.

Tout au long de nos vies, nous pouvions bien sentir l’évolution. Des prises de conscience, des lâcher-prise, des élans plus faciles à suivre qu’avant, des problèmes qui ne nous touchent plus autant qu’avant, etc. Parfois petit à petit, une chose après l’autre, parfois comme un « gros paquet », plus difficile à avaler, mais selon un rythme relativement calme.
Cependant, les choses s’accélèrent aujourd’hui. Ce qui se passe ces temps semble mettre la lumière sur tous les derniers bastions, les derniers remparts de notre ego, comme si, après avoir tranquillement balayé en gros toute la pièce, on rassemblait les derniers minons et déchets qui restaient cachés un peu partout. Ils sont là, à portée de la pelle, et la Vie nous dit « Allez ! Le dernier coup de poutze ! Finissons-en ! »
C’est dur. C’est beaucoup. Il y a effectivement beaucoup (trop, pense-t-on) d’éléments à appréhender en même temps. Mais alors il faut se rappeler que tout ce qui nous arrive est gérable. La Vie ne met jamais d’obstacle infranchissable devant nous, Elle ne met même jamais d’obstacle tout court, c’est nous qui les créons. Souvenons-nous de tout le chemin parcouru : on a vu comme on se « prenait la tête » pour rien, comme on « croyait que ». Faire confiance, se faire confiance et décrypter nos propres schémas, nos peurs cachées au fond du fond, honnêtement, de soi pour soi, pour les voir, enfin, et, comme le monstre caché sous le lit les sentir disparaître à la lumière.

Aujourd’hui, l’humanité en est à un stade majeur de son évolution, elle est au bord d’un changement énorme, une métamorphose, une transmutation. Il est donc temps pour chacun d’entre nous, d’y participer, de mettre notre goutte dans l’océan. Comment ?  Allons débusquer ces monstres et la période est des plus propices : c’est eux qui pointent le bout du nez de dessous le lit, covid vient de les faire sortir !
A nous, humains, de lâcher ces dernières peurs qui nous retiennent dans la lourdeur. Chacun la/les sienne-s, d’où le respect nécessaire d’accepter chaque choix, chaque opinion, car ce n’est que personnel. Chaque chemin est unique et ce n’est pas en culpabilisant, en menaçant, en créant d’autres peurs, en usant de violence ou de discrimination que nous pouvons aider à l’avancement général, non, puisque tout ceci ne serait à nouveau que manifester l’une de nos propres peurs !

(Image par Patou Ricard de Pixabay )

2 Commentaires

  1. Lucie

    Merci Nadine!
    Je me sens en parfaite connexion avec tes mots et ton énergie.
    La lumière est le chemin. Chacun de nous peut éclairer son environnement et être un phare pour le Vivant.

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  2. Sarah Perret

    Merci Nadine 🙂

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